Pourquoi vous allez aussi bien
La semaine dernière, nous avons vu pourquoi, collectivement, nous allons bien aller. Si vous lisez ces lignes, c’est que vous, personnellement, vous allez bien. Votre corps se défend contre des quantités innombrables de bactéries et virus, grâce à sa machine à développer des anticorps. Sur le plan mental, vous avez réussi à développer des mécanismes et des habitudes pour garder l’équilibre. Votre famille a besoin de vous. Vous avez besoin de vous.
Plus nous avançons dans cette période historique planétaire, plus nous découvrons les forces et les failles des innovations scientifiques, des pays, mais aussi, d’individus. Les histoires épiques de femmes et d’hommes de courage qui foncent dans le tas, démasqués et dépouillés de protections suffisantes, pour (tenter de) sauver le plus de vies possible, sont à jamais inscrites dans notre mémoire collective.
Dimanche dernier, le 12 avril 2020, à l’émission américaine, 60 minutes, on interviewait une jeune infirmière new-yorkaise de 23 ans, vivant encore chez ses parents. Chaque jour, elle se précipite au front avec un poncho de vinyle aux couleurs des Yankees de New York en guise d’armure. La semaine dernière, son (jeune) père a succombé au virus pendant qu’elle était à soigner des dizaines d’inconnus. Bouleversée par la perte de son papa, elle avoue être déchirée entre abandonner et sauver sa peau ou risquer sa vie et aider. Elle choisit de poursuivre. Pourquoi? Parce que c’est ce qu’elle est. Elle ne peut s’empêcher de faire ce qu’elle est.
Vous savez pourquoi
Peu importe vos raisons de vivre et d’améliorer votre vie, vos pourquoi jouent le rôle d’armure contre l’indigence spirituelle, c’est-à-dire le manque de sens. Travailler pour gagner de l’argent, pour des raisons alimentaires, cela a du sens. Mais travailler, d’abord et avant tout, ça sert à servir. Et si nous n’aimons pas le service que l’on rend, et à qui on le rend, nous ne sommes pas mieux qu’aux soins intensifs, intubés, à nous défendre contre un virus qui finira par nous dépouiller de notre dernier souffle, comme le pas bienvenu actuel.
Vous fuyez la négativité
Avec l’actualité mondiale concentrée à 97% sur le même déboire commun, il est facile d’en devenir insidieusement accroc, et surtout, mentalement contaminé. Le rôle d’un virus est en trois temps : s’infiltrer, se propager et se reproduire. Il en va de même avec la négativité, celle venant des médias, des autres, ou de la nôtre. Avez-vous remarqué que vous avez plus d’énergie, avez meilleure mine et êtes de meilleure humeur depuis que vous êtes séparés de Bob et Sylvie, vos deux chialeux du bureau? Saviez-vous que cinq minutes à vous plaindre constituent l’équivalent de 40 minutes de dur labeur? Ventiler ne devrait pas prendre plus de deux minutes, sur papier ou en marchant dans votre boisé préféré. Passé ça, vous vous répétez. Les nouvelles aussi se répètent, au quatre minutes, vous vous/nous mettez en danger.
Vous avez un corps sauf dans un corps sain
Pour le reste de nos vies, la qualité de notre santé physique deviendra désormais plus précieuse que jamais. Nous sommes tous témoins de l’écran de protection que constitue nos gènes, mais surtout, nos choix alimentaires et de bouger.
Là-dessus, si comme moi et des millions d’autres terriens, vous avez été en confinement depuis plusieurs semaines, vous avez besoin de (retrouver la motivation à) bouger. C’est pourquoi je vous offre gratuitement la version électronique de mon livre, Motivé à bouger! Avec une préface de l’Olympienne Nathalie Lambert, des témoignages, des trucs et une liste de 100 raisons de bouger, ça promet! Écrivez-moi dans la section ‘contact’ de mon/ce site, on vous inscrit à mon infolettre et on vous envoie votre livre tout de suite 😉
Vous allez bien. Mais vous pouvez aller encore mieux. Ayez des pourquoi implacables, laissez couler ce qui est négatif comme coule l’eau d’une rivière devant vous et, prenez la pleine responsabilité de votre santé.
Marc André
Photo: Bruno Nascimento
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