Visez l’émotion, pas la logique

Pendant une conférence de 90 minutes, je vais énoncer environ 11 000 mots. Cependant, les gens ne se souviennent pas de ce que l’on dit quand on leur parle. Ils se souviennent de comment on les a fait se sentir.

L’humain c’est 96% d’émotions

Une des plus grandes découvertes des dernières années est que l’être humain, ce n’est pas 80% ou 70% d’émotions, c’est 96% d’émotions (subconscient), seulement 4% d’intellect (conscient).

Avec cet aspect-là, on va juger, analyser, réfléchir, décider, prendre action, etc. Ça, c’est seulement 4% de ce que nous sommes. Quand on s’adresse à une personne, on regarde dans les yeux. Au-dessus des yeux, c’est le cerveau. On a l’impression, on s’imagine, on a quand même accepté de facto que c’était au cerveau auquel on s’adressait. On fait attention aux mots, aux phrases, etc.

Par contre, en fin de compte, ce qui fait la grande différence, ce n’est pas la logique, c’est l’émotion. Donc, en tant que leaders, en tant que vendeurs, en tant que collègues, que parents, faites appel à l’émotion et non à la logique. Toute votre stratégie de communication, qu’elle soit raffinée ou de base, vous devez atteindre ce qu’on appelle le cerveau droit.

Créez des images, pas des phrases

Quand on parle d’image, on parle carrément d’une image, d’une vidéo, d’une anecdote, d’une métaphore, d’une démonstration, quoi que ce soit qui fait appel à cette partie imaginaire là. C’est ce que je vais retenir. Parce que les mots, on les oublie.

Quand vous vous adressez à votre équipe par exemple, sur les 5000 ou 10000 mots que vous allez énoncer, certains vont se rappeler de trois ou quatre mots. Et ce n’est pas nécessairement les trois ou quatre mots que les autres vont se souvenir. Ce n’est probablement pas les trois ou quatre mots que vous vouliez qu’ils se rappellent. Alors, de là l’importance d’aller chercher la partie émotive.

Imaginez un iceberg, c’est-à-dire avec la partie qu’on voit en haut. Ça, c’est le 4%. Quand vous parlez à quelqu’un, le rationnel, l’intellect, c’est là. Par contre, tout ce qui est dessous, ce soit des croyances, des valeurs, des blessures, l’égo, la question de bagage que chaque personne amène avec elle, avec lui, la question carrément des perceptions, de l’interprétation, des filtres.

On travaille bien quand on se sent bien

Alors, c’est incroyable, à chaque fois que vous êtes face à quelqu’un et que vous engagez dans une conversation ou dans une interaction, vous êtes devant une mine antipersonnelle presque. Parce qu’évidemment, ça peut exploser tout ça!

Rappelez-vous qu’on ne se souvient pas de ce que vous allez dire, mais bien de comment vous les avez fait se sentir. Bien sûr, un coéquipier, comme un enfant, conjoint, dans nos vies, quand on se sent bien, on joue bien.

L’importance de considérer l’impact des générations

C’est important aussi de savoir que chaque génération a influencé la ou les générations précédentes. Exemple, dans ce cas-ci, c’est qu’aujourd’hui, les Z, ceux qui ont environ 15 et 26 ans au moment où je vous écrit, sont sortis de l’université il y a quelques années, durant la pandémie probablement. Il y en a qui étaient déjà là avant et qui ont terminé, que ce soit le lycée, le cégep ou même le secondaire. Ça fait quand même presque sept, huit ans que les Z travaillent autour de nous.

Chez les Z, la grande différence par rapport aux autres générations est qu’on a besoin de s’adapter à eux, pas comme groupe, mais comme individu. C’est vraiment de la gestion à la carte. Et les autres générations ont pris un peu de leur culture, d’avoir besoin de s’adapter à notre situation, que ce soit parentale, médicale, travailler de la maison plus souvent, etc.

Nouveau jeu, nouvelles règles

Tout ça pour vous dire qu’en ce moment, c’est un nouveau jeu. Il y a de nouvelles règles et vous avez besoin de vous y pencher. À ce sujet, je crois que je peux vous aider. J’ai créé une conférence qui s’intitule « Donner un visage humain à votre leadership ». On se penche sur cette question entre leaders ou gestionnaires. Pour ce qui est du reste de vos équipes, les autres conférences que je vous propose vont bien sûr tenir compte de cette réalité-là dans laquelle vous êtes. On parle d’empathie, on parle de gentillesse, je parle même de «leadership d’hospitalité», que j’aime appeler. C’est-à-dire d’accueillir chaque individu, d’accueillir le groupe comme si c’était des clients, des clients dans votre auberge, dans votre hôtel, restaurant ou quoi que ce soit.

C’est toute une culture qui est probablement à l’inverse de ce que vous avez connu. Vous avez, comme tout le monde, comme moi-même d’ailleurs, des angles morts. Ça me ferait plaisir de pouvoir vous aider avec ça.

N’hésitez pas à m’écrire pour en savoir plus.

Aussi, bien sûr, vous pouvez visiter les thèmes de mes conférences, ici sur marcandremorel.com

À bientôt!

Marc André

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