À quoi s’attendre de la génération Z

Depuis 2018, la génération Z termine son premier cycle universitaire. Les plus vieux ont 24 ans. Ces nouveaux professionnels se joignent, lentement mais solidement, à votre équipe actuelle. Je vous propose trois raisons majeures d’accueillir cette nouvelle génération de coéquipiers à bras ouverts!

Tout d’abord, révisons la position des quatre générations dans le temps :

Z. 1995 – 2015. 4 à 24 ans

Y. 1980 – 1994. 25-39 ans

X. 1965 – 1979. 40-54 ans

Boomers. 1944 – 1964. 55 à 75 ans

Voici trois raisons pourquoi les Z sont absolument fascinants et tout à fait indiqués pour nos enjeux actuels et à venir :

1. Apprenants autodidactes
Rappelons que les parents des Z sont majoritairement des Boomers. Ces derniers ne savaient pas enseigner à leurs enfants comment fonctionnaient les différentes applications numériques. Qu’il s’agisse de GarageBand, Google Play, iCloud, iMovie, Splice, Canva, les réglages multiples sur nos téléphones, installer le nouveau router ou quoi que ce soit d’autre auquel on n’avait pas de réponses pour eux, les membres de cette génération se sont débrouillés seuls, mais entre eux, en pour produisant leurs propres vidéos tutoriels diffusés sur Youtube. Imaginez l’impact positif pour une équipe et organisation!

2. Joueurs d’équipe naturels
La prochaine fois que parlerez de vive voix à une personne de 24 ans ou moins, imaginez 5, 6, 7 ou 10 autres personnes qui gravitent autour de sa tête. Parce que c’est plus ou moins le nombre de conversations que ce fabuleux Z a en cours, pendant que vous lui parlez. C’est ainsi depuis leur enfance. Ils ont débuté avec les premiers forums, ICQ, MSN, Hotmail, ont pris d’assaut puis abandonné Facebook pour Snapchat, Instagram, WhatsApp, FaceTime et d’autres.

Il est facile de projeter dans le cadre du travail d‘équipe ce type d’habitudes. Nous pouvons déduire comment ces habiletés et ce besoin de rester connecté est puissant. Entre les travailleurs en silos coincés dans leur cubicule depuis les années 80, et ce qui est désormais une réalité, impossible de ne pas se réjouir des réflexes naturels de toute une génération. Voici quelques exemples :
* Wework. Cette entreprise internationale est l’une des plus jeunes et des plus capitalisée du monde. Pas un seul expert n’a su prévoir le succès phénoménal de cette entreprise de location de bureaux destinés au coworking. Avec ces espaces ouverts, des milliers de travailleurs indépendants, nomades numériques, infopreneurs et employés à bout d’être inefficients au bureau, ont trouvé une réponse à leur besoin de demeurer en contact, de travailler en équipe, de se rencontrer en étant productifs. Cette configuration d’environnement de travail ressemble aux Z, vous en conviendrez : connectés les uns aux autres.
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* IBM. Avec plus d’un milliard de chiffres d’affaires au Québec, IBM est plus discret mais plus riche et plus branché que jamais. Le vice-président responsable du volume des ventes de plus de mille représentants dans la province, avait un bureau à la hauteur de ses responsabilités, comme vous pouvez l’imaginer. Récemment, il s’est installé auprès de ses employés/coéquipiers, assis comme les autres, parmi une grappe d’individus partageant le même espace pupitre, parois de cubicules désormais rasées à pas plus de 6 cm au-dessus de la table. Voilà une autre configuration qui ressemble à l’esprit du Z : la collaboration.
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* Réseau Ensemble. À la fin de l’année 2019, la haute direction de ce regroupement d’agences de voyage partout en Amérique du Nord, a pris la décision de résilier les baux de ses dizaines de bureaux régionaux, de mettre les dossiers sur le nuage, de liquider le mobilier et d’envoyer tout le personnel et les dirigeants à la maison. Désormais, chacun pratique le télétravail permanent, peu importe son rôle dans l’organisation. Les équipes demeurent en contact grâce à des logiciels comme Slack.
3. Gestion « À la carte »
Depuis le début de la révolution industrielle, les employés se soumettaient au style de leadership de leur patron. Le legs principal des Y, à mon avis, est d’avoir réussi à créer l’inverse, soit que les leaders et gestionnaires s’adaptent désormais à l’ensemble de cette génération, avant d’être répandu à tous. Par contre, les Z sont arrivés avec un autre agenda. S’adapter à toute leur génération n’est pas suffisant. Ces derniers s’attendent à ce que leurs leaders s’adaptent à eux, in-di-vi-du-el-le-ment.

Dans ma conférence « Travailler avec des semblables pas pareils » et l’atelier de team building intérieur « Un pour tous, tous pour un », nous visitons les différences entre générations et personnalités, comment s’y adapter et mieux collaborer. Inutile de vous dire que concernant l’arrivée des Z, un coéquipier bien informé en vaut deux!

Allez! Foncez! Recrutez-moi ces Z et apprenez d’eux le plus possible!

Marc André

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