Deuxième critère des gens qui se réalisent (indépendant bonne opinion)

Voici le deuxième de trois critères des gens qui se réalisent, comme enseigné par le père de l’accomplissement personnel, Dr Abraham Maslow. Lisez le premier et troisième critère ici.

Les gens qui réussissent à se hisser au haut de la pyramide de Maslow manifestent ce trait de caractère : être indépendant de la bonne opinion des autres. Il ne s’agit pas ici de craindre sa contrepartie, la désapprobation ou les critiques – cette question a été traitée dans une capsule audio précédente intitulée, S’attendre à la désapprobation.

Être indépendant de la bonne opinion des autres veut dire que vous demeurez stoïque devant la validation, l’appréciation ou la reconnaissance de la part d’autrui. L’idée est de non seulement ne pas être influencé par ces accolades, mais lorsque vous en recevez, vous pouvez les accepter, mais elles ne constituent pas un carburant dans la réalisation de vos objectifs ou de votre mission. Sur le plan égotique, psychologique ou émotif, vous demeurez coi, dans un état neutre.

Pour comprendre l’importance de ce chapitre dans votre développement personnel ou professionnel, imaginez l’inverse. Visualisez le scénario où vous êtes abondamment félicité et reconnu suite à l’accomplissement de votre travail. Vous recevez plusieurs courriels de reconnaissance et on vous remet une plaque sous les applaudissements de vos collègues. Si cette avalanche de bonnes opinions à votre sujet vous émeut ou vous apporte du bonheur ou quelconque sensation de pouvoir, quel serait la situation si les opinions à votre égard étaient mauvaises? Vous seriez à risque de vous écrouler, n’est-ce pas?

Ces deux pôles ne sont pas obligatoires. Il est possible d’accueillir les bonnes et les autres opinions à son égard, sans avoir à souffrir. Ni en être distrait alors que vous œuvrez à accomplir votre rôle de vie. Le seul prix à payer est d’apprendre à devenir indépendant de la bonne opinion des autres. Dites merci bien humblement et ne laissez pas votre ego vous faire croire que la vague que vous faites signifie que vous êtes l’océan.

Marc André Morel
Montréal, Québec, Canada

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