Être libre émotionnellement

Si vous avez déjà dit, « La vie est belle », avouez qu’il ne s’agissait pas d’une évaluation de la vie en général. Permettez-moi de présumer qu’il s’agissait de la vôtre dont vous évoquiez la qualité. En fait, non seulement vous exprimiez votre niveau positif de satisfaction pour votre vie à ce moment présent, mais la vie n’avait rien à voir là-dedans.

En fait, ce que nous exprimons réellement lorsque nous nous surprenons à communiquer spontanément à voix haute, « La vie est belle », c’est en fait ceci que nous partageons : « Je-me-sens-bien ».

Tout est là, dans ces quatre mots tout simples. La beauté du monde, notre qualité de vie, notre bonheur et notre vie réussie, n’ont qu’un seul thermomètre : comment on se sent.

Lorsque nos dimensions physiques, émotionnelles, intellectuelles et spirituelles se joignent en un instant à cet état de grâce, nous éclatons de bien-être doux et serein.

Bien que les trois autres soient aussi importantes, notre partie émotionnelle prend la majorité de la place dans nos cœurs, parfois même dans nos cellules. Elle peut causer des maux physiques, envahir notre cerveau et briser notre âme.

En vous invitant à consulter un des professionnels qualifiés pour soulager votre souffrance, s’il y a, voici quelques trucs qui peuvent vous aider à vous libérer émotionnellement :

Personnes toxiques. Faites la liste des personnes qui ne vous font pas sentir bien et qui créent du stress ou de l’anxiété en vous. Et éliminez-les de votre vie, coûte que coûte.

Lettres de colère. Un truc que votre mère vous a peut-être suggéré, croyez-la, il marche. Si quelqu’un ou un événement a su injecter de la colère en vous, elle doit sortir. Car ce qui ne s’exprime pas, s’imprime. Prenez de quoi écrire à la main et puis dites tout ce qu’il y a à dire, même ce qui ne se dit pas. Écrire à la main est primordial, le lien entre la pointe du stylo et le cœur est libératoire. À refaire au besoin, même si des années plus tard. Brûlez chaque lettre lorsque vous avez terminé.

Pardonnez-vous. Une personne qui s’est tout pardonné, ne peut avoir construit un système de punition et de culpabilité pour les autres. Cette personne est donc libre. La phrase que j’ai appris, « Je me pardonne », a un effet apaisant subtil sur moi lorsque je la dit à voix haute. Notamment dans ma voiture, alors que j’allais condamner un automobiliste qui commet un geste anti-sportif :). Oui, nous sommes la cible véritable lorsque nous ne pardonnons pas à autrui.

Libérez l’enfant intérieur. Les études du Dr John Bradshaw sont sans équivoque. Le responsable de vos tourments, blessures et schèmes répétés a à peine 5 à 10 ans et vit en vous. Il va crier, brailler et saboter votre vie d’adulte jusqu’à ce que vous l’entendiez. Sortez une photo de vous de cette époque et mettez-la à vue. Seul/e, écrivez-lui une lettre de votre main habituelle. Ensuite, changez de main et faites répondre votre enfant intérieur à l’adulte que vous êtes aujourd’hui. Vous m’en donnerez des nouvelles.

Faites-le ménage et pour le reste de votre vie, vous pourrez dire, « Je me sens bien » !

Marc André Morel

 

Photo: Aditya Saxena

 

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