Fonce ou défonce

L’univers aime la vitesse. Quand une idée de projet vous vient en tête, agissez rapidement. Prenez au moins une première action dès les 24 premières heures. Les chances sont telles que vous ne serez pas seul à avoir eu cette idée quelque part dans le monde. Lorsque Earle Dickson a eu l’idée du diachylon, qu’il l’ait appelé «Band-Aid» ou un autre nom, son succès et sa dominance du marché tiennent au fait qu’il a couru avec l’idée le premier. Il en est de même pour nombreux inventeurs, auteurs, scientifiques et entrepreneurs, entre autres.

Le message d’Albert Einstein

Que vous ayez été choisi par l’univers pour matérialiser une inspiration ou non, l’important est que vous demeuriez en mouvement. Même si votre élan de départ ralentit ou varie un peu, avancez! Le physicien Albert Einstein nous a légué un message pertinent à cet égard : «Rien ne se passe jusqu’à ce que quelque chose bouge».

Porter un rêve

Une des phrases que je préfère est : «J’ai un rêve». Lorsqu’un ami me partage sa vision, son idée, son projet, son rêve, je suis tout ouïe et je vibre avec elle ou lui. Écrire son premier livre, bâtir sa maison au bord de l’eau, se lancer en affaires, donner des conférences, peu importe ce que votre cœur porte comme rêve, la deuxième phrase qui vous vient devrait être : «J’ai un plan». Voilà où les rêves meurent, la majorité du temps. Ne pas avoir de plan d’action, ça peut passer. Mais pas d’actions soutenues, jamais. Et pendant qu’on bouge dans notre direction, le rêve ne s’oublie pas. Au contraire, il prend de l’ampleur et se précise. Il prend vie.

Avancer dix mètres à la fois

Souvent, ce qui nous paralyse, c’est de ne pas savoir par où commencer. Ou le fait de ne pas être familier avec d’autres étapes à venir. Ça s’appelle mettre les freins, avant même d’accélérer. Un phénomène souvent inconscient. L’important, c’est de faire un pas. C’est à ce moment que les autres morceaux de notre puzzle se manifestent et tout devient plus clair. La nuit, en voiture, vos phares éclairent votre route que sur les dix mètres devant vous. Vous ne voyez pas plus loin. Pourtant, cela ne vous empêche pas de rouler encore et encore.

Que vous soyez du type à foncer ou du genre à défoncer dans la réalisation de vos intentions, quoiqu’il en soit, assurez-vous de ne pas rester figé sur place.

Marc André

Photo : atds photo

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