Prendre soin de soi, ça veut dire quoi?
Ancrée au bas d’un courriel, cette phrase, vous l’avez lue ou écrite des centaines de fois, dans la salutation cordiale d’un ami, collègue, supérieur ou de votre personnel : «Prends soin de toi».
Mais qu’en est-il réellement de cette intention? Qu’est-ce que ça veut dire au juste, prendre soin de soi? Sachez que je n’ai pas la réponse, je n’ai que des prétentions. Alors, demeurons assis et posons notre bouteille de champagne, car il n’est pas l’heure des révélations de l’énigme sur le sens d’un souhait à la sincérité parfois douteuse, et qui a aussi le désavantage d’être large et flou.
Parce qu’il serait correct de présumer que nous aurions autant de définitions différentes que de participants à l’enquête à laquelle je m’apprête à vous inviter, pourquoi ne pas comparer nos réponses? Pour une rare fois en 22 ans à publier cette infolettre, il serait sage de ma part de vous inclure dans l’énumération de la réponse ultime.
En somme, je partage avec vous ce que je crois que «Prendre soin de soi» veut dire, et en retour, vous m’écrivez votre propre perception de cette locution devenue familière dans nos signatures électroniques, et présentielles. Et dans une des éditions de l’infolettre, le mois prochain, je partage la collection de vos réflexions avec tout le groupe! Qu’en dites-vous?
Voilà, je brise la glace! En jouant le jeu, si je m’arrête un moment pour réfléchir à ce que je souhaitais réellement à ceux pour qui j’ai pris la peine de terminer un courriel avec «Prends soin de toi», je crois qu’au fond, je souhaitais du bien à cette personne: se mettre en avant, respecter ses limites et ne pas dérailler outre mesure.
Si je me concentre davantage sur la question «Prendre soin de soi, qu’est-ce que ça veut dire?», je me rends compte que cela pourrait vouloir dire encore plus. Par exemple :
- Garder son véhicule en ordre – c’est-à-dire traiter son corps et son esprit avec la révérence qu’ils méritent : une alimentation saine, des litres d’eau, bouger, limiter son exposition à la lumière bleue, etc. Soit, tout ce que l’on sait déjà.
- Vivre dans un bel environnement – les impacts sur la santé mentale, financière, délinquance et niveau d’éducation scolaire, sont prouvés par plusieurs études. Au-delà du quartier, il y a la base : lit fait le matin, maison rangée et voiture propre (une voiture roule toujours mieux lorsqu’elle est propre, non?).
- Éviter les personnes toxiques.
- Limiter les distractions toxiques – messages publicitaires et mauvaises nouvelles à la radio, télé et internet.
- Commencer sa journée par les projets les plus importants, pas nécessairement les plus urgents.
- Apprendre à dire NON – à une invitation amicale à souper samedi alors qu’on a besoin de se reposer, à un projet additionnel alors que le patron n’a aucune idée du volume de votre assiette.
- Prendre une vacance par jour – marcher en nature, contempler le vide, lire quelques pages (papier) inspirantes.
- Se pardonner ses erreurs du passé.
- Prendre la décision et la responsabilité de son bien-être – se répéter ce mantra : «Je veux me sentir bien».
J’ai bien hâte de lire vos réponses!
Marc André
Photo: Adam Winger
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