Commencez par de bonnes nouvelles

Lors de vos réunions d’équipe, qu’elles soient en personne, virtuelles ou d’un peu des deux, donnez le ton en débutant avec une session éclair «Bonnes nouvelles»!

«Qui a une bonne nouvelle à partager?»

Le leader de la réunion souhaite la bienvenue au groupe, et sans attendre, demande: «Qui a une bonne nouvelle à partager?». La réponse de chaque participant doit être expéditive, sans explications ni détails. Du type : «Le taux de roulement des recrues a baissé de 12% sur trois mois!», ou «Mon équipe et moi avons créé une nouvelle initiative en santé mentale qui sera lancée en mai prochain!».

Accomplissements d’abord, problèmes ensuite

Entendre une rafale de deux, trois ou quatre accomplissements au début d’une rencontre permet de donner un sens à ce que chacun s’efforce de faire chaque jour, c’est-à-dire, son travail du mieux qu’il ou elle le peut! Au total, entendre quelques bonnes nouvelles défiler une après l’autre ne devrait pas prendre plus qu’une à cinq minutes.

Vous le savez, les réunions existent pour exposer nos défis et trouver des solutions à nos problèmes. Sans une telle brèche qui permet de laisser entrer un peu de lumière, les conséquences se reflèteront au sein du niveau d’engagement, du moral et de l’esprit d’équipe.

Un geste court, des effets biochimiques à long terme

En plus de l’effet favorable sur votre neurochimie, cette habitude simple vous permettra d’être à l’affût, de façon différente et positive, de l’évolution des chantiers de vos collègues et des autres départements. Sans oublier l’effet bénéfique sur l’aura, l’amour-propre et la confiance de ceux et celles qui rayonneront l’espace de quelques instants.

Une question de culture et d’habitudes

Afin que l’habitude soit maintenue et que l’impact de ce segment soit optimal, il est important de respecter l’esprit d’urgence dans le rythme de la communication de la bonne nouvelle. Cela doit ressembler à un feu d’artifice, pas à un feu de camp. Bing! Bang! L’énoncé est rapide et ne dépasse pas 10 à 20 mots. On applaudit et le prochain intervenant se manifeste tout de suite. Pas de commentaires ou de discussions entre chaque. Si vous choisissez d’approfondir sur une des réalisations soulevées durant le reste de la réunion, libre à vous. Mais la période des bonnes nouvelles est un ouragan tropical, pas un long fleuve tranquille.

Comme seul un faible pourcentage s’exprimera à chaque réunion, il n’est pas rare de voir cette période durer qu’une ou deux minutes. Mais ces quelques minutes seront parmi les plus payantes de chaque rencontre d’équipe.

Il y a des bonnes nouvelles partout

La même chose peut se dérouler lors des soupers de famille, réunions d’associations, de rendez-vous d’affaires et chambres de commerce. Qui n’a pas besoin de bonnes nouvelles et de connecter avec son prochain en décrochant de soi pour un instant?

Marc André

Photo : Bruce Mars

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