Gagner l’autre bataille invisible
Salut! J’espère que vous vous portez bien, physiquement et moralement, dans les circonstances.
J’ai réfléchi à comment je pouvais contribuer et faire ma part pour essayer d’améliorer notre sort, alors voici :
D’abord, rappelons-nous que le corps humain est composé de 99% de parties invisibles. Oui, c’est beaucoup. Mais considérant les cellules, les espaces entre elles, et nos milliards de bactéries, sans le travail de chaque instant de cette dimension non-visible de nous, la partie visible ne survivrait pas.
Voilà pour la perspective. Et si vous avez vu des gens vider les étagères de papier de toilette dans les épiceries, c’est l’autre dimension humaine invisible qui était à l’œuvre, soit les pensées.
Notre système immunitaire est (aussi) le reflet de nos pensées
Il n’y a pas que notre bagage génétique, les fruits, légumes et exercice physique qui peuvent augmenter nos chances de survie. Lorsque le temps le permet, lors de mes conférences, j’invite un/e volontaire à venir me rejoindre à l’avant. En utilisant que me deux doigts, je teste la force physique du participant, alors qu’il/elle entretient des pensées édifiantes, positives. Mon volontaire est plus fort que mes doigts à cette occasion, mais je lui fait flancher le bras dès que qu’il ou elle se concentre sur un événement négatif de sa vie. La conclusion de cette démonstration est que notre force physique et notre système immunitaire sont directement liés à la qualité de nos pensées. Pourquoi ne pas mettre les chances de notre côté?
Sur la peur
La peur est un état tout à fait naturel. Sans la peur de glisser sur les trottoirs glacés, nous ne serions pas prudents et nous causerions des dommages corporels, et ainsi de suite. Mais on ne peut pas toujours faire confiance à la peur. Car la peur est souvent menteuse. Et très mauvais conseillère. Parfois désastreuse.
La peur nait de la pensée et lorsque nous subissons une perception de menace – physique, psychologique, financière – notre corps vit un stress qui déclenche la sécrétion de cortisol et d’adrénaline. Deux hormones puissantes, qui, à l’activation soutenue des glandes surrénales, peuvent endommager les organes, faire perdre rapidement du poids ou accroitre le volume du tour de taille, en guise de protection des organes.
Le stress et le papier hygiénique
Lorsque stress n’est pas contrôlé, une panique s’installe et mène à des comportements irrationnels. Le plus commun, depuis des millénaires, est de prier. Le plus contemporain semble être celui d’acheter la plus grande quantité de papier hygiénique possible. Il y a aucune raison logique pour justifier le stockage de rouleaux de papier de toilette. Voilà un exemple éloquent de l’effet d’un stress non-contrôlé.
On vit comme on respire
Contrôler son stress veut dire contrôler ses pensées. Et comme nos pensées sont le binôme de notre respiration, attardez-vous à votre respiration. En temps de crise, il est possible de réduire le rythme de sa respiration de moitié. Pratiquez la séquence 4-2-6, soit inspirer par le nez en quatre secondes, garder votre souffle pendant deux secondes, puis expirez par la bouche en six secondes. Vous retrouverez votre calme et vos idées seront plus claires.
Communiquer avec nos ainés isolés
Nous sommes tous à naviguer sur le même océan en ce moment. Mais pas tous dans le même type d’embarcation. Je pense à vos grands-parents, vos parents. Qu’ils soient en établissement ou autonome, peut-être demander aux plus jeunes chez vous de leur faire une vidéo – qu’ils peuvent réécouter, pas seulement du direct – afin de leur expliquer ce qui se passe, leur faire un mini-spectacle, leur faire des dessins, même leur montrer comment enregistrer et envoyer une vidéo eux-mêmes!
Vous devez gagner l’autre bataille invisible. Donnez-moi des nouvelles!
Marc André
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