Nommer ses besoins avant ses objectifs

Les lois de manifestation répondent aux besoins, pas aux désirs. Désirer quelque chose est un aveu de manque. Le manque provoque le manque. Et de l’anxiété. Nourrir un état mental de manque, provoqué par nos désirs d’attirer objets et situations, est un précepte pour une vie de malheur.

Lors de la prochaine infolettre, il sera question de manifestation. Pour le moment, je vous invite à découvrir cet exercice que je viens d’expérimenter moi-même, avant de vous mettre à table pour la rédaction de vos objectifs et intentions à réaliser au cours de l’année qui vient.

L’importance de nommer ses besoins avant ses objectifs

Depuis des décennies, chaque fin d’année est le moment choisi pour me déposer, faire le bilan de mes réalisations et rédiger mes objectifs. Mais émettre des objectifs peut avoir un effet pervers. Il est facile de viser à côté de la plaque et entretenir une véritable psychose de renouvellement d’un échec annoncé. Surtout si l’on ne tient pas compte de ses valeurs et croyances. En plus d’entretenir plusieurs angles morts et contradictions concernant ces deux rubriques, nos objectifs peuvent largement dépasser ce que le cœur et l’âme souhaitent réellement. Les influences pour alimenter notre déroute sont multiples et inconscientes – société, historique familial, situation démographique, ego, conjoint.e, etc.

Un exercice de développement personnel

Le mois dernier, je suis allé me ressourcer dans un refuge qui n’offrait que le confort régénérateur de Mère Nature et un poêle à combustion lente. Sans électricité ni eau courante. Dès 17h00, j’étais plongé dans le noir, aussi profond que le silence que j’ai habité durant la semaine. À la chandelle, j’ai minutieusement rédigé chacun de mes besoins. L’exercice ne s’est pas terminé sur le champ. Plusieurs fois par jour, un besoin rattrapait mon esprit et je m’empressais de le rajouter dans mon cahier.

Passer à côté de sa vie est facile

Cet exercice m’a été proposé par ma sage coach et guide depuis plusieurs années, Catherine Jalbert. Je demeure étonné de toutes les vérités que cette gymnastique intérieure a révélées sur moi. Mieux encore, plus j’avançais dans cette visite de mes besoins, plus je sentais mon plexus solaire se détendre. Oui, je ressentais un honnête soulagement, mental et émotif. Force est de constater que je passe à côté de choses qui nourrissent mon profond contentement depuis plusieurs années. Voici quelques exemples de besoins que vous pourriez avoir envie de mettre en priorité, devant tous les objectifs qui vous animent :

Paix d’esprit – ce qui engendre des choix d’amitiés et de mindset
Joie – peu importe ce qui étouffe votre joie doit disparaître
Silence – intérieur et extérieur
Apprendre – découvrir et satisfaire votre curiosité
Simplicité – consommer et vivre en conséquences
Jouer dehors – retrouver des activités qui vous rendaient heureux.se quand vous étiez jeune
Et ainsi de suite!

Avant de vous pencher sur vos buts pour l’année à venir, je vous encourage à faire cet exercice de nommer vos besoins, en étant le plus honnête envers vous-mêmes.

En attendant d’avoir de vos nouvelles, je vous souhaite une année 2023 sur le chemin de votre véritable source de joie et de contentement: vos véritables besoins comblés.

Marc André

Photo: Omar Lopez

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