Sur la route d’un conférencier No3 – Régina

Régina, octobre 2000. Si vous croyez qu’il fait froid et que l’hiver arrive trop tôt au Québec ou en Europe, allez faire un tour en Saskatchewan! Même si les rues de Montréal étaient encore dépourvues de neige, me voilà projeté en plein mois d’octobre avec des bancs de neige gigantesques, des croutes de glace de plusieurs centimètres sur les trottoirs et les rues. Avant d’entrer à l’hôtel, la veille de mon séminaire public du lendemain, je passe au centre de copies, où la jeune employée est tout sourire et semble exceptionnellement heureuse. Elle m’explique que c’est parce que le temps est doux et que l’hiver tarde à arriver cette année… Quoi!!? C’est la Sibérie en plein mois d’octobre! Toute une leçon de perceptions.

Le lendemain matin, avant l’arrivée de la centaine de participants, l’hôtel ne trouve pas la boîte contenant les guides pour les participants. Ouch! Ce cahier de 16 pages, c’était mon PowerPoint à l’époque (!).

Pour me dépanner, en vitesse, nous avons fait faire des copies de mes notes à la réception de l’hôtel. Pas très joli, ça m’a coûté une fortune, ça chiale et ça boude, mais l’objectif sera atteint.

Comme cerise sur le sundae, vers 11h30, nous avons dû demander de l’aide car la salle était en train d’être ensevelie de neige! Oui, oui! De neige! Les portes doubles de côté donnaient sur la rue. Le vent était si violent qu’il réussissait à faire infiltrer la neige à travers la fente du milieu des deux portes de secours. En moins d’une demi-heure, nous avions un banc de neige assez gros pour s’y coucher et faire des selfies.

Être conférencier, ce n’est pas qu’un métier qui s’apprend, c’est un aussi une aventure!

Marc André Morel

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